En guise d'introduction à la grande Histoire, et pour la comprendre,
Voici ci-dessous une vidéo de l'émission "c'est pas sorcier" de FR3
Au coeur des collines de Verdun encore ravagées par les millions d'obus qui ont causé la mort de 400 000 soldats et autant de blessés en moins d'un an (de février à décembre 1916), le Mémorial de VERDUN, sis sur le village détruit de FLEURY devant DOUAUMONT, rassemble les vestiges de la plus célèbre bataille de la première guerre mondiale.
Créé en 1967 sous l'égide de l'écrivain académicien Maurice GENEVOIX, ancien combattant qui fut blessé aux Eparges, c'est l'un des principaux musées européens de la Grande Guerre. Il présente une collection exceptionnelle d'objets personnels et de pièces d'artisanat de tranchées, qui évoquent le quotidien des hommes et leur martyr.
=> L'espace muséographique, qui a fait peau neuve, se déploie autour d'une saisissante reconstitution du Champ de Bataille, d'expositions thématiques et pédagogiques, mais également de films, photos, lithographies et affiches d'époque, l'ensemble constituant une excellente porte d'entrée à une visite de plusieurs jours sur Verdun.
Site officiel => www.memorialdeverdun.fr
La bataille de Verdun, ce furent 300 jours et 300 nuits de feu, de fer et d'enfer : 26 000 000 d'obus ont été tirés par les artilleries des 2 camps, soit une moyenne de 6 obus au m², mais jusqu'à 30 au m² dans les villages détruits à jamais et déclarés "morts pour la France". Ce furent près de 400 000 morts ou portés disparus, des milliers de corps déchiquetés.
=> L'Ossuaire, ouvert en 1927 et inauguré en 1932, fut érigé à l'initiative de Mgr Ginisty, alors évêque de Verdun, afin de donner à "ces restes sacrés" une sépulture décente où les familles pourraient venir se recueillir et prier leurs disparus. Il abrite en son sein les restes d'environ 130 000 soldats inconnus ou impossible à identifier, français, allemands, coloniaux... mélangés. (On estime à 30 000 les restes de soldats non encore retrouvés). Chaque année, on retrouve quelques squelettes, dont on peut identifier la nationalité principalement grâce aux boutons d'uniforme.
Site officiel => http://www.verdun-douaumont.com/
Dès le début de la bataille de Verdun, faute de
moyens pour se défendre (l'artillerie avait été déplacée sur le front de l'Aisne et la Somme), le fort tombe aux mains des allemands en 4 jours, et ne sera repris, après maintes tentatives
meurtrières, que le 24 octobre 1916 par les troupes d'infanterie coloniale du Maroc.
Conçu pour loger 650 hommes, il a abrité, durant ces 8 mois, près de 3000 soldats allemands !
Tout comme celui de Douaumont, il est désarmé quand débute la bataille de Verdun. Bombardé sans relâche par l'artillerie allemande, il subira une avarie de la réserve d'eau potable, et en juin 1916, l'eau est rationnée alors que les soldats se battent au corps à corps dans les galeries étroites pendant 6 jours et 7 nuits, subissant en outre les fumigènes et lance-flammes. A court d'eau potable (les hommes en étaient réduits à lécher les murs et boire leur urine), et sans espoir de renforts, le commandant Raynal décide la reddition de la garnison le 7 juin, après avoir envoyé au QG de la Citadelle souterraine à Verdun, un dernier message par l'ultime pigeon voyageur qui arrivera gazé et succombera peu après. Ce dernier aura droit à l'honneur national et a sa plaque à l'entrée du fort : c'est Vaillant, le Pigeon de Verdun.
Bombardé ensuite sans relâche par l'artillerie française, le fort ne sera repris qu'en novembre 1916.
Situé à 6 km au sud de Verdun, dernier ouvrage implanté sur la place de Verdun, il n'a subi aucun bombardement, d'où son parfait état de conservation et des atouts majeurs et uiques, comme sa tourelle pour 2 mitrailleuses, sa tourelle pour 2 canons de 75 et sa guérite d'infanterie.
30 mannequins animent des scènes de la vie quotidienne de soldats français à l'arrière front.
Composée de galeries creusées sous 16 m de roche, elle servit d'abri à l'état major ainsi qu'aux services civils dès le début de la bataille en février 1916, et devint dès lors organisée comme une véritable petite ville, avec ses dortoirs pour les troupes, ses magasins de munitions et de poudre pour ravitailler le front, une boulangerie qui tournait jour et nuit pour fournir quotidiennement 41 000 rations, des équipements dédiés au repos et au divertissement des soldats, une infirmerie, le tout éclairé par une usine électrique.
Situé dans l'ancien palais épiscopal, c'est un lieu de rencontres, d'échanges et de réflexions au service de la promotion de la
paix, de la liberté et des droits de l'homme. Il propose des expositions temporaires, conférences, colloques...
Une terre où durant 4 longues années, la Grande Guerre a laissé des traces ayant à jamais marqué le sol : un paysage lunaire, une butte coupée en deux par des cratères de 10 à 20 mètres, ayant remplacé un paisible village de 170 habitants !
Un site à visiter, - en accès libre - unique dans son authenticité et conservé intact depuis 1918, étudié et remis en valeur par l'association "des Amis de Vauquois". Peut être aurez vous la chance de rencontrer sur place un bénévole qui vous fera alors découvrir les galeries de la guerre des mines.
Sinon, visites assurées chaque premier dimanche du mois et les jours fériés du 1er mai et du 8 mai.
C'est là également que fut tué avec sa troupe, Alain Fournier, auteur du "Grand
Meaulnes", et Louis Pergaud, auteur de "La guerre des boutons"
Le Bois brûlé est l'un des endroits les plus représentatifs des combats de surface :
vous pourrez y voir une tranchée allemande et une tranchée française dans les conditions de proximité de combats.
Dans la tranchée des Bavarois et de Roffignac, vous marcherez dans les pas des soldats,
vous grimperez sur les banquettes de tir et vous regarderez à travers les meurtrières.